L’assurance multirisque habitation : tarifs et garanties

L’assurance multirisque habitation (MRH) connaîtra une augmentation tarifaire d’au moins 10% en 2025. Cette hausse notable s’accompagne de nouvelles dispositions concernant les garanties, les délais de déclaration et les options de personnalisation. Le point sur les changements majeurs qui toucheront les propriétaires et locataires.

A retenir

Les déclarations de sinistres doivent être effectuées sous 5 jours ouvrés pour les sinistres généraux et sous 2 jours pour les vols. Le non-respect de ces délais peut entraîner un refus de prise en charge.

Les hausses de tarifs MRH prévues en 2025

Les hausses de tarifs MRH prévues en 2025

L’assurance multirisque habitation (MRH) subira une augmentation substantielle de ses tarifs en 2025. D’après l’étude du cabinet Facts & Figures publiée en septembre 2024, les assurés devront prévoir un minimum de 10% de hausse sur leurs cotisations annuelles.

Analyse détaillée des hausses tarifaires

Le cabinet Addactis indique une progression moyenne de 22,5% des primes d’assurance habitation entre 2022 et 2025, soit environ 60 euros supplémentaires par an. Cette augmentation s’explique par plusieurs facteurs :

  • La hausse de la surprime catastrophes naturelles
  • L’inflation des coûts des matériaux de construction
  • La multiplication des sinistres climatiques en France

Prix moyens par type de logement en 2025

Type de logement Surface moyenne Prix moyen annuel
Studio/T1 25-35 m² 150-180€
Appartement T3 65-75 m² 280-320€
Maison 100-120 m² 400-450€

Variables influençant le calcul des primes

Les assureurs déterminent les tarifs MRH selon plusieurs critères :

  • La superficie du logement
  • Le nombre de pièces principales
  • L’usage (résidence principale ou secondaire)
  • La présence de dépendances non attenantes
  • La localisation géographique (zones à risques)
  • Le niveau de protection contre le vol

Variations régionales

Les départements du Sud-Est et de la région parisienne présentent les tarifs les plus élevés en raison des risques accrus (inondations, cambriolages). Les zones rurales bénéficient généralement de tarifs plus avantageux, avec des écarts pouvant atteindre 30% par rapport aux grandes agglomérations.